De la procrastination, tu feras! Parfois j’ai l’impression qu’il s’agit du premier commandement du manuel de l’étudiant.
Pourquoi faire aujourd’hui ce que nous pouvons faire demain ou le surlendemain ou le mois prochain ou la veille de la date de remise?
Selon le Petit Larousse, la procrastination est définie comme étant l’action de remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même. C’est le fait de ne pas se mettre au travail, car ce travail ne procure aucune satisfaction immédiate.
Combien d’heures passons-nous sur Facebook, Twitter, YouTube, Instagram ou Snapchat à procrastiner? Beaucoup trop, surtout quand les examens finaux approchent à grands pas.
J’ai donc décidé de mener ma petite enquête sur internet afin de comprendre les causes de la procrastination et mes recherches ont été concluantes.
Selon une étude menée par Frances Booth pour le prestigieux magazine Forbes, nous procrastinons pour cinq raisons.
1. Nous ne voulons pas effectuer le travail : je n’ai pas envie aujourd’hui, ni demain, ni lundi…
2. Le travail semble trop facile, trop difficile ou trop ennuyant : on a le temps, c’est trop facile. C’est trop dur, je vais le faire quand je serai plus en forme. C’est lassant, je vais m’y mettre quand je serai plus réveillé!
3. La charge de travail semble trop écrasante : il y a trop de choses à faire! Comment vais-je y arriver?
4. Nous prenons trop de pauses : bon, cinq minutes de travail, je mérite une demi-heure de pause...
5. Nous avons peur du succès : je n’ai pas envie de « dealer » avec toutes ses responsabilités alors je vais prendre mon temps.
La bonne nouvelle est que nous ne sommes pas seuls. Même les plus grands chefs d’entreprise et les personnes les plus occupées au monde peuvent se surprendre à procrastiner.
Voici quelques trucs que j’utilise afin d’être plus productive.
- S’imposer des dates limites
- Faires des listes
- Étudier à des endroits différents
- Désactiver son Wifi
- Éteindre son téléphone
- S’entourer de gens motivés
- Repenser à ses objectifs
- Écouter des discours motivateurs
En cette fin de session, je dis donc : « Retroussons-nous les manches et luttons ensemble contre la procrastination, notre ennemie numéro 1! »
Nous sommes capables !