Qui n’a jamais passé du bon temps en compagnie du célèbre plombier, Mario? Peut-être que le jeu de votre enfance était Super Mario Bros. (1985), Super Mario 64 (1996) ou encore Super Mario Sunshine (2002). Eh bien, le nouveau jeu vidéo Super Mario Odyssey, sorti tout récemment sur la Nintendo Switch, nous permet de revivre de merveilleux souvenirs d’enfance grâce aux nombreuses références classiques qu’on y retrouve. Non seulement le fait de jouer à un jeu qui fait référence à des jeux rétro de notre enfance est l’une des façons d’être heureux, selon le livre de Gail Russell « #TreatYourself!: 365 Ways to Be Happy Every Day » (2014), mais également « le mélange des expériences passées et présentes de la nostalgie peut raviver des émotions intenses, ce qui en fait un puissant facteur de motivation » (Donnelly, Gibbons et Lerner, 2014, p. 183, ma traduction).
J’attendais ce jeu avec impatience depuis la sortie de la nouvelle console de Nintendo, la Switch. Pour tout vous dire, je n’ai absolument pas été déçu. Je l’ai même adoré. En effet, ce jeu rappelle plusieurs éléments de ses prédécesseurs, dans la mesure où Mario doit se promener dans plusieurs endroits en les explorant, ainsi que découvrir un bon nombre de secrets, dont des lunes de puissance cachées qui lui permettent d’avancer vers d’autres mondes. Il doit aussi faire la rencontre de plusieurs personnages différents qui l’aideront dans sa quête.
Le retour en enfance s’effectue grâce aux multiples références auxquelles ce jeu s’inspire de ceux qui l'ont précédé en rapport avec les personnages, la musique et même les mécaniques de jeu. Il s’agit en même temps d’un jeu qui révolutionne la série des Super Mario Bros. en permettant au joueur de découvrir un jeu qui mélange parfois le gameplay classique des jeux en 2D et le monde ouvert en 3D. De plus, les nouvelles capacités de Mario permettent d’ajouter de nouveaux éléments jamais utilisés auparavant. En effet, dès le début, Mario fait la rencontre de Cappy, un fantôme qui prend la forme de sa casquette rouge. L’habileté de Cappy permet à Mario de prendre possession de différents personnages ou de différents monstres, ainsi que d’acquérir ses pouvoirs. En lançant Cappy sur les personnages, Mario peut prendre le contrôle de ses ennemis habituels, mais il peut également prendre le contrôle de différents êtres ou objets, dont une grenouille, une fusée, un humain, un tank ou même un T-Rex!
Comme dans la plupart des jeux de la série Super Mario Bros., l’histoire peut se résumer en une seule phrase; Mario doit partir à la rescousse de la princesse Peach pour la secourir des griffes du méchant Bowser. La différence dans ce jeu est que Bowser veut se marier avec la princesse. Mario doit donc parcourir différents lieux (pays des Sables, pays de la Forêt, pays de la Cuisine pour ne nommer que ceux-là) pour la retrouver. Il doit même faire un détour dans la ville de New Donk City, un pays peuplé par des humains et composé de plusieurs gratte-ciels. Cette ville fait également plusieurs références à la toute première apparition de Mario dans le jeu d’arcade Donkey Kong (1981). En effet, dans un niveau rappelant les jeux de plateformes de l’époque, Mario doit combattre Donkey Kong pour aller rejoindre Pauline en haut d’un gratte-ciel. De plus, Pauline, qui était à l’époque la première demoiselle en détresse que Mario devait aller secourir, est maintenant devenue la mairesse de la ville.
Pour conclure, je dirais que Super Mario Odyssey répond à cette promesse de mélanger l’originalité et l’innovation. Il introduit plusieurs nouvelles mécaniques, un lot de surprises et un ton humoristique. C’est un jeu de plateforme et d’aventure qui saura plaire aux grands et aux petits, aux jeunes et aux moins jeunes, aux nostalgiques et aux nouveaux joueurs. Bref, c’est un bon investissement pour le temps des fêtes!
Source :
- Donnelly, K.J., Gibbons, W. et Lerner, N. (2014). Music In Video Games. Londres, Royaume-Uni : Routledge