Amour : « L’amour désigne un sentiment d’affection et d’attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour et à adopter un comportement particulier. »
On dirait que cette année, plus que jamais, la Saint-Valentin m’a amenée à réfléchir sur l’avenir des relations.
En 2017, on dirait qu’on veut tout et rien en même temps. On a de plus en plus peur de l’engagement et des relations à long terme, mais, en même temps, on a peur de finir seul. On veut être sûr d’avoir essayé plusieurs personnes pour être avec la meilleure, mais on a peur de pas reconnaître la meilleure et de la laisser aller. On dirait qu’en 2017, l’amour est devenu un concept un peu vague. Le plaisir, la peur et la sécurité ont pris le dessus.
Bon! J’avoue que je semble plutôt pessimiste. Faut dire que je crois que je ne suis pas née à la bonne époque. Les dates, les applications de rencontre, les fréquentations qui ne finissent plus, très peu pour moi. J’aimerais être née à une époque où on ose approcher quelqu’un qu’on trouve de notre goût pour le dater quelques fois avant que ça devienne sérieux.
La simplicité. Je pense que c’est ça qui me manque en 2017. Des fois, j’aimerais que mes relations fonctionnent encore comme quand j’étais au primaire. Je donnais une feuille, un message, à mon kick : « Veux-tu sortir avec moi? Oui ou non. » C’était clair, on allait droit à l’essentiel, sans complication.
Peut-être aussi que c’est juste moi… Je n’ai pas le tour. J’avoue que ma vie amoureuse est digne d’une parodie. Les dates foireuses et les relations malaisantes s’accumulent. Faut dire que d’essayer d’être clair et d’aller droit au but dès les balbutiements d’une relation... C’est peut-être pas la façon de faire. Mais, que voulez-vous?
Je ne peux pas m’empêcher de penser à long terme, même à la première rencontre.
Coudonc, la petite fille que je suis rêve-t-elle encore au prince charmant?