Les 3 résolutions de mon cerveau

Maigrir, cuisiner, étudier, voyager, lire et épargner… Chaque année, je prends des résolutions en janvier pour améliorer mes comportements et mes habitudes. C’est le retour en force de mon cerveau qui souhaite reprendre le contrôle de mon corps après une saison des fêtes… disons… particulièrement arrosée. Et paradoxalement très reposante.

Pourtant, malgré toute la volonté émanant de ma matière grise, je ne réalise jamais mes objectifs. Jamais. J’ai toujours quelques kilos en trop et je passe encore énormément de temps à lire des commentaires haineux sur Twitter. En 2017, je me donne donc trois défis. Et pour faire changement, je compte les réaliser. Je les publie même (violemment) en majuscules dans le COMMEDIA afin d’en conserver une trace écrite.

 

JE VAIS ÉVEILLER MON CERVEAU EN LISANT PLUS DE 140 CARACTÈRES.

Mes fils d’actualité Twitter et Facebook regorgent d’informations filtrées par mes abonnements. Le New York Times m’informe des décisions du président désigné (souvent pour le pire…) et l’application du Canadien souligne les buts de mon équipe (qui va plutôt bien). Mais, mes nouvelles sont devenues routinières, alors que le monde est en perpétuel changement. Pour remédier à la situation, je me suis donc abonnée à un magazine papier, The New Yorker, que je compte lire dans le métro. L’actualité est mon choix de revue québécoise.

 

JE VAIS REPOSER MON CERVEAU EN TAPANT SUR DES VOLANTS.

Pour être honnête, je suis la fille qui s’est déjà abonnée à la salle d’entrainement du CEPSUM pour ne la visiter qu’une seule fois. Pire encore, mon propre immeuble résidentiel possède aussi une salle, complètement équipée et gratuite. Je me connais, je n’irai pas. Je vais donc me rabattre sur des sports agréables, tels que la natation et le badminton pour égayer mes journées. Je compte m’amuser pour être belle. Et non souffrir.

 

JE VAIS UTILISER MON CERVEAU POUR ME FAIRE UN BUDGET FESTIF.

Mon compte de banque n’est pas sans fond. C’est une évidence qui est plus que désagréable… Comble de malheur, je n’ai pas gagné les 60 millions du Lotto Max. En fait, je n’ai même pas participé à cet événement pancanadien au résultat historique. Je salue ici les 20 chanceux de la Montérégie! Pour être riche, je dois donc épargner (je sais, c’est excitant). Le Carnaval de l’Université de Montréal en janvier, les Jeux de la communication en mars et le 375e anniversaire de la métropole tout au long de l’année… Je vais fêter. Avec un budget. Et les activités gratuites deviennent tout d’un coup très attrayantes.

 

Finalement, en 2017, je prends aussi le temps d’écrire des articles et des chroniques pour le COMMEDIA. Bon retour en cours!