Avoir un animal de compagnie est une source de bonheur pour la plupart des gens. Ces petits êtres poilus sont attachants, divertissants et ils deviennent rapidement un membre à part entière du nid familial. Ce que les gens prennent moins en considération lors de l’adoption d’un animal de compagnie est le temps, l’argent, l’espace et les ressources que cela va leur demander. Certains ont besoin de dépenser leur énergie à l’extérieur pendant plusieurs heures et ne sont pas faits pour une vie en appartement. Malheureusement, l’abandon d’animaux peut également survenir de causes hors de notre contrôle. (Dans certaines de ces situations?)
Un enfer pour les locataires du Québec
Plusieurs familles ont adopté un animal de compagnie durant la pandémie de la Covid-19, ce qui s’accordait à leur vie du moment. Une fois le confinement terminé, c’est la réalité qui en a rattrapé plusieurs. Que faire lorsque nos conditions financières et professionnelles ne nous permettent plus de subvenir aux besoins de notre cher compagnon poilu ?
Bien qu’il soit essentiel de responsabiliser les propriétaires animaliers, il faut également fournir un effort en tant que société. Alice Girard-Bossé, journaliste à La Presse, mentionne dans son article du 4 juillet dernier : « La SPCA implore le gouvernement du Québec d’abolir les clauses interdisant les animaux dans les baux locatifs, comme c’est le cas en Ontario depuis 1990. Dans la province, seuls les chiens d’assistance ne peuvent être refusés par les propriétaires ». Certaines personnes abandonnent leurs animaux de compagnie par manque de considération envers ceux-ci, mais d’autres n’ont simplement pas d’autres choix. Avec les prix considérablement élevés des maisons, ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre d’être propriétaire d’une demeure. La plupart des gens doivent donc se soumettre aux règles de personnes qui ont probablement une opinion divergente de la leur face à la présence d’animaux dans leur logement. De plus, ce sont seulement 4.7% des logements au Québec qui acceptent les animaux de compagnie (Radio-Canada, 2022), ce qui laisse les locataires avec une variété d’options extrêmement restreinte. Nous voyons souvent des articles ou reportages sur l’abandon d’animaux et la surpopulation que cela crée dans les refuges. Il serait profitable pour tous de modifier nos lois pour qu’elles soient plus inclusives envers les animaux et adaptées à notre réalité de 2022.
Adopter consciemment
Après mûre réflexion et en étant pleinement conscient des enjeux qui sont liés à l’adoption d’un animal, le meilleur endroit où aller s’en procurer un est l’un des refuges animaliers de sa région. Heureusement, ces organismes existent et essaient d’être un foyer des plus accueillants possible pour les bêtes qui ont été abandonnées, puisque celles-ci méritent une deuxième chance d’avoir une vie heureuse. Ces animaux ne sont peut-être pas des nouveau-nés, mais ils ont tout de même beaucoup d’amour à donner et ils vous rendront très heureux.
Le site Internet de la SPA de Québec (Société Protectrice des Animaux de Québec), par exemple, affiche les photos des animaux prêts à l’adoption, avec une courte description et leur prix. Le site a également un onglet « dénoncer », qui permet aux citoyens d’avoir accès à des ressources lorsqu’un animal semble en danger (https://spadequebec.ca). Il existe de nombreux refuges animaliers, une simple recherche sur le web suffit pour trouver celui le plus près de chez vous.
Janie Leclerc
Sources
Girard-Bossé, A. (2022, 4 juillet). Animal de compagnie cherche nouveau maître. La Presse. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-07-04/periode-des-demenagements/animal-de-compagnie-recherche-nouveau-maitre.php
Radio-Canada. (2022, 3 juillet). De plus en plus d’animaux de compagnie abandonés. Radio-Canada. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1895411/animaux-compagnie-abandon-hausse